L'Histoire de 

Beaune-la-Rolande

A PROPOS...  


Beaune-la-Rolande a une superficie de 20,55 km2, on recense 2 134 Beaunois au 1er janvier 2020.  La commune est constituée d'un centre-bourg et des hameaux : Foncerives, La Pierre Percée, Le Bois de la Leu, Les Hassois, Marcilly, Orme, Ormet, Romainville, Vergonville.

VENIR A
BEAUNE-LA-ROLANDE


  • Accès sortie autoroute A19,  Aire du Loiret.
  • Par Pithiviers, Montargis, les voies départementales D950, D9.

PATRIMOINE


Beaune-la-Rolande, commune française située dans le Loiret en région Centre, comptant une Histoire et un patrimoine riche avec sa Mairie, son Église, sa Place et plus encore.

LES MAILS DE BEAUNE


Les Mails Nord, Sud, Est et Ouest de Beaune-la-Rolande retracent les anciennes fortifications et douves de la ville, on y retrouve encore des tours.

L'ÉGLISE


Construite pendant les XIIe et XIIIe siècles, l’église de Beaune-la-Rolande vaut le détour. En effet, cette bâtisse ainsi que sa crypte ont été classées monuments historiques en 1911. Un lutrin explicatif est placé en extérieur. Vous y découvrirez, entre autres, la châsse de saint-Pipe, un antependium rarissime, orgue grandiose et un sublime tableau peint par Frédéric Bazille.

LE CHEMIN DE CROIX


À l'intérieur de l'Église se présentent quatorze tableaux qui composent le chemin de croix de l’église Saint-Martin, les tableaux représentent des étapes du Christ selon la Bible, on peut y retrouver différents tableaux, tels que la Résurrection de Lazare ou le Mariage mystique de Sainte Catherine.

LE LAVOIR


Le magnifique lavoir du village est lui aussi un lieu emblématique de Beaune-la-Rolande. Jusqu'aux années 1960, il était un lieu d’échanges. Jusqu’à 10 lavandières pouvaient venir y laver leur linge simultanément.

Frédéric BAZILLE


Bien connu des amateurs d’art, le nom du peintre impressionniste Frédéric Bazille fait aussi partie, à jamais, de la mémoire de la ville de Beaune-la-Rolande. En effet le jeune et déjà grand artiste s’est engagé dans les Zouaves le 10 août 1870. Il fait partie du 3e régiment de marche, qui a rejoint le 20e corps d’armée de la Loire et a eu, au cours de la bataille de Beaune-la-Rolande. Son régiment montant à l’assaut est tombé sous le feu nourri des Prussiens retranchés dans la ville. Dans cette attaque, la moitié de la colonne de Zouaves a été fauchée, dont Frédéric Bazille mortellement blessé par deux balles : il a été inhumé dans l’une des nombreuses fosses improvisées sur le champ de bataille, ensuite sa dépouille est repartie sur Montpellier. Son père étant revenu chercher son fils.


28 Novembre 1870


La bataille de Beaune-la-Rolande eut lieu le 28 novembre 1870. Elle se termina par une victoire prussienne. Cette stèle a été érigée sur la route de Montargis par les soins du Capitaine Joseph de Tournemine. Frédéric Bazille, peintre français du XIXe siècle, y trouva la mort. Un autre monument fut érigé par son père après la bataille à l'endroit même ou il perdit la vie tué de 2 balles. Aujourd'hui, une demi douzaine de monuments commémoratifs, tant français qu'allemands, rappellent les combats sanglants qui ponctuèrent cette journée. La stèle est située, à la sortie de Beaune-la-Rolande, en allant vers le Sud, sur la D950.

Monument commémoratif du camp d’internement


Entre 1941 et 1943, 16 000 juifs dont 4 700 enfants sont internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers. D’abord des hommes, arrêtés lors de la première grande rafle de juifs étrangers, la rafle du « billet vert », le 14 mai 1941. Puis des femmes et des enfants, à partir de l’été 1942. Placés sous l’autorité de la préfecture du Loiret à Orléans, les camps sont surveillés par des gendarmes et douaniers français. Après la rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942 à Paris, 8000 juifs, principalement des femmes et des enfants, y ont été internés. Les mères sont déportées les premières, puis les enfants. 4 400 enfants ont été exterminés à Auschwitz après avoir été internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Huit convois sont partis directement du Loiret vers Auschwitz-Birkenau. La Municipalité envisage de créer un lieu commémoratif à la gare d'où sont partis tous ces innocents.